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Bonnie 'Prince' Billy revient avec un 5ème album.

"Hindemith composa plus de 30 sonates pour les instruments les plus divers. Ce choix passionnant d'oeuvres écrites entre 1935 (alors qu'il devenait persona non grata dans l'Allemagne nazie) et 1948 (la brillante Sonate pour le violoncelliste Piatigorsky) est interprété par un groupe de solistes prestigieux, le tout animé par Alexander Melnikov au piano. Ce n'est pas souvent que l'on entend une sonate pour Althorn- surtout quand on sait qu'elle fut publiée avec un poème dû au compositeur ?"

Marisa Monte est une légende de la musique brésilienne. Elle a collaboré avec Cesaria Evora et Gilberto Gil, a vendu plus de 15 millions d'albums à travers le monde et a été récompensée à 4 reprises aux Latin Grammy Awards. Portas est son premier album solo depuis 10 ans. Pour ce projet, elle s'est entourée de ses collaborateurs de toujours : Arnaldo Antunes, Seu Jorge, Nando Reis, Pretinho da Serrinha, Dadi, Silva et Pedro Baby, ainsi que de petits nouveaux, comme Chico Brown, Marcelo Camelo et Flor. Elle livre une merveille de pop brésilienne, mêlant sonorités jazz et soul. Toute l'identité visuelle a été pensée et créée par la peintre brésilienne Marcela Cantuária.

Dans la lignée de son précédent opus en trio, (Re)compositions> paru en 2020, le pianiste reprend le chemin des réécritures pour ce disque, cette fois-ci en piano solo. Toujours en revisitant le répertoire jazz, musique classique, et également pop-music, mais autour d'un fil conducteur : les ostinatos. Afin de souligner les différentes influences musicales de Xavier Thollard, mais également pour rendre hommage à des figures incontournables du piano, chacune des dix pièces de ce disque est dédiée à un grand pianiste (de Sergueï Rachmaninov à Brad Mehldau).

Révélé dans The Voice 5, Claudio Capéo débarque avec son 1er album ! Claudio Capéo apprend à maitriser la scène en assurant les premières parties de Tryo, Yannick Noah, Boulevards des airs ou Frero Delavega. Sa puissance vocale et sa gouaille et son accordéon rappelle celle des chanteurs de rue ou de bals. S'il ne délaisse pas son accordéon, il ne se ferme pas à des sonorités plus modernes qui rendent ces morceaux plus accessibles. Celui qui souhaite redonner ses lettres de noblesses à la chanson réaliste, se place au carrefour de Zaz et de Brassens. Avec des textes engagés et des mélodies entraînantes, il teinte sa musique de ce qui la fait populaire : la vie des gens. Ce que l'on peut d'ailleurs retrouver dans son premier morceau " un homme debout ", un titre qui force à regarder la vie d'en bas, à voir ces hommes de la rue devenus invisible au fil du temps. Une prise de risque thématique, adoucie par une mélodie entraînante.

Michèle Bernard pose un regard vif et sans complaisance sur l'humanité et ses dérives, à travers ces petites choses de rien qui nous entourent : des brocs bleus, un savon d'Alep, une serpillière, des petites boîtes... Avec toujours cette force de vie qui fait qu'on continue à chanter, à lutter, à aimer en 14 chansons.

L'exercice Unplugged ne se résume pas au simple fait de débrancher les guitares électriques. Klone l'a bien compris. Son dernier album studio, le sublime Here Comes The Sun, avait déjà ouvert la voie à une musique plus posée, et à des arrangements qui laissent respirer chaque note. Souhaitant aller encore plus loin, Klone décide alors de se lancer dans la réalisation de son Unplugged. Principalement composé de relectures de titres piochés dans sa discographie, cet album comporte 9 morceaux enregistrés live dans un théâtre à l'italienne, ainsi que 2 chansons réalisées en studio (dont une reprise du "People Are People" de Depeche Mode). Désormais, la musique de Klone se savoure de deux manières : avec et sans saturation...

Avec cet album, Patrick Bruel rend hommage à celle qui l'a toujours fasciné à travers 15 titres emblématiques : Barbara. On y retrouvera beaucoup de titres phares de la chanteuse-poète, comme "L'Aigle noir", "Göttingen", "Le Mal de vivre", ou encore "Madame" et "Dis, quand reviendras-tu ?"... Des titres entrés depuis longtemps dans le répertoire classique de la chanson française et qui ont toujours ému et nourri Patrick Bruel, tout comme le destin de la dame en noir, qui vivait son art comme un sacerdoce. Le chanteur a d'ailleurs choisi une phrase évocatrice pour titrer son album, comme une dédicace à la femme, l'artiste et surtout la muse : "Très souvent, je pense à vous."