340 ROCK (s)

Une nouvelle fois, ce disque n'a qu'une vocation : surprendre vos oreilles en explorant de nouveaux territoires musicaux, en mettant en avant le métissage musical à travers les musiques électroniques, le rap, la soul, le reggae et la musique brésilienne. Une obsession multiple : la recherche de l'éclectisme, d'une haute qualité, la découverte de nouveaux talents, respirer l'air de Paris, New York, Berlin, Londres et d'ailleurs, tels sont les réflexes du Grand Mix de Nova.

Jean-Marie Léger alias Doctor Flake est un musicien et beatmaker français. Le célèbre principe de Lavoisier "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" devient avec Doctor Flake "Rien ne se perd, tout reste à créer alors transformons". C'est avec ce leitmotiv que Flake pioche dans l'héritage audio en tout genre pour trouver les échantillons et les textures qui nourriront un processus créatif singulier. Cet opus a été composé avec le guitariste Yacine El Fath et il est le premier album instrumental de Doctor Flake (son septième album studio). Composés entre août 2016 et août 2017, ces huit morceaux sont le fruit d'une collaboration toujours plus solide entre Doctor Flake et Yacine, le premier proposant des samples au second qui lui retourne son interprétation acoustique. Cette matière riche en texture est le point de départ du développement des instrumentaux avant leurs rencontres avec une mystérieuse Diva synthétique qui vous emmènera divaguer dans les limbes de l'imaginaire de son compositeur.

Au milieu du chaos frappant votre poitrine, mélange de flûtes jazzy et de chants de cour de récréation, sur le titre d'ouverture Offence, la rappeuse britannique s'aligne sur des auteurs mâles comme Picasso, Jay-Z et Shakespeare. Le décor est planté : ce projet, dans son abondance, entraîne l'auditeur dans des endroits sombres, vulnérables et tendres. Un véritable rappel de la puissance de l'art de Little Simz.

Issu de la scène rock marseillaise, le groupe voit le jour à l'automne 2019. Une rencontre inattendue entre Béa Paradis (ex-Bébé Clandestine, Sub Rosa) auteure-compositrice au chant et à la guitare, et Pascal Auzias (Doc Vinegar), compositeur, à la guitare et aux choeurs, partageant une passion commune pour l'indie-rock. La formule est simple, énergique, minimaliste. Ils estampillent leur style musical de "minimal indie electro-rock" avec séquences et boucles électro en toile de fond. La musique de Sub Power Sun est portée par le chant habité de Béa et les guitares affutées et lumineuses de Pascal.

Premier album pour le nouveau phénomène US qui bouscule tous les codes de la pop tant par les sonorités de ses titres, sa communication, que son style vestimentaire ou encore son univers visuel.

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Mieux décrit par Tom Morello comme une "force d'intervention d'élite de musiciens révolutionnaires déterminés à se confronter à cette montagne de connerie de l'élection", le supergroupe combine à la fois la puissance de feu sonore de Rage Against The Machine, Public Enemy et Cypress Hill.

Comme à son habitude, mArk Kozelek, alias Sun Kil Moon distille les informations au compte goutte sur ses différents projets, et cette collaboration n'en fait pas exception... Début 2015 au cours d'une rare interview accordée pour le magazine Uncut, Mark Rozelek fait allusion à cette collaboration qui sera confirmée officiellement via le compte twitter du leader du groupe Jesu (projet entre inclus et electronica) le 27 avril dernier. Depuis quelques éléments ont filtrés, un tracklisting en janvier, une date de sortie en septembre, deux extraits en stream en octobre...Et maintenant, la sortie de l'album sur le label Rough Trade pour l'Europe. A noter que Mark Rozalek et l'artiste exprérimental Justin K. Broadrick ont collaboré avec Will Oldham (Bonnie Prince Billy), Mimi Parker & Alan Sparhawk (Low), Isaac Brock (Modest Mouse) et Rachel Goswell (Slowdive) sur cet opus.

5ème album de la pop star américaine 1989 (son année de naissance), 13 titres qu'elle a écrits, composés et produits en compagnie du producteur émérite Max Martin (Katy Perry, Miley Cyrus, Ariana Grande...). Un album qui lui permet de s'émanciper de l'image de l'éternelle adolescente, c'est désormais une jeune femme épanouie de 25 ans qui nous livre un album à son image : bien dans son époque, consciente de ses enjeux.

Revenir sur le devant de la scène après avoir connu un tel succès international - celui de leur titre Prayer in C - est toujours un pari à relever. Le duo a donc continué d'arpenter inlassablement les routes du monde, à la recherche d'inspirations. Celles des Etats-Unis lors de leur tournée américaine, celles du Mali dans le cadre d'une résidence hors du temps, celles de l'Angleterre avec le réalisateur artistique Dave Okumu (The Invisible, Jessie Ware). Celle, enfin, des artistes Pierre & Gilles (photographes et peintres, célèbres notamment pour leur collaboration avec Etienne Daho ou encore Stromae) qui offrent au groupe une pochette d'album aussi chamarrée que décalée.

I Me Mine se place dans le fleuron de la scène pop 60's actuelle tout en se jouant des codes du genre. Alternant passages électro complètement dézingués et vagues psychédéliques riches en harmonies vocales, les trois garçons affichent leur univers étrange où Syd Barrett trinque avec Alex d'Orange Mécanique.

"The last rider" est une collection de chansons originales de Ron Sexsmith qui sont tour à tour tristes, gaies, romantiques, douces-amères, légères et pleines d'esprit. Ce nouvel album marque une approche différente dans le processus d'enregistrement de Ron Sexsmith, puisqu'il l'a enregistré au studio The Bathouse sur le lac Ontario près de Toronto avec ses musiciens de tournée qu'il connait parfaitement : Don Kerr (Batterie), Jason Mercer (Basse), Dave Matheson (Claviers) et Kevin Lacroix (Guitare). L'album a été produit par Ron et Don Kerr qui sont amis et collaborateurs musicaux de longue date (depuis leur rencontre dans les années 80, lorsque tous deux étaient coursiers).

Aporia marque un moment clef dans la relation entre Sufjan Stevens et son beau père Lowell Brams. Les deux hommes ont toujours maintenu un lien fort, allant jusqu'à fonder ensemble Asthmatic Kitty Records en 1999 et à co-composer Music for insomnia sorti en 2009 chez AKR dans la série Library Catalog Music. Ils ont enregistré Aporia durant plusieurs années. Contrairement à l'approche riche et dissonante de Music for insomnia, sur Aporia les collaborateurs s'inscrivent dans une démarche, plus accessible, inspirée du new age.