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Chants de travail, musiques rituelles ou festives, les musiques et rythmes issus de l'esclavage ont considérablement marqué les musiques populaires américaines. Dans un livret/appareil critique de 44 pages, Bruno Blum juxtapose et commente des titres inspirés par cet héritage à des interprétations de morceaux composés à l'époque de l'esclavage. Il montre leurs influences du Congo aux Caraïbes, du Brésil aux Etats-Unis. Des chants d'espoir à l'abolition et jusqu'au mouvement des Droits Civiques ou l'éclosion du free jazz, ces musiques intenses expriment tant la résilience humaine que l'espérance. Elles retracent le parcours de l'un des événements socioculturels majeurs de notre histoire. Patrick FREMEAUX

De Count Ossie à Johnny Clarke en passant par The Mystic Revelation of Rastafari et Ras Michael and The Sons of Negus, la nouvelle compilation de chez Soul Jazz Records, Rastafari : The Dreads Enter Babylon 1955-83, regroupe ce qui se fait de mieux dans la musique rastafari. Accompagné d'un livret de plus de 40 pages, contenant des photographies rares ainsi qu'un historique du mouvement, l'album met en avant les liens existants entre la musique reggae et la religion Rastafari. A l'origine de la musique Rastafari, Count Ossie est le premier homme à avoir apporté les très spirituelles percussions nyabinghi ainsi que les rythmes burro, écoutés et joués lors des sessions sacrées Rastafari, dans la musique populaire Jamaïcaine. Par ses nombreuses collaborations et performances avec des artistes comme The Skatalites ou The Folks Brothers, et des producteurs tels que Clement Dodd, Prince Buster et Harry Mudie, le fameux batteur a popularisé la musique Rastafari.